Poterne principale, casemates du saillant, locaux intérieurs.
Dernière mise à jour : 04/ 11 / 2024
Pièce 41a
Salle des réservoirs d’eau / Trink-Wasserbehälter-Raum
A Strasbourg, les forts détachés de type Biehler, à fossé sec, sont muni d’une salle des réservoirs d’eau potable, à proximité de la poterne sous traverse en capitale. Compte tenu que cette pièce a été installée sur la partie la plus haute, les deux réservoirs d’eau alimentent la caserne de gorge en eau potable. Deux lavabos sont installés dans chaque aile et chaque étage, et un lavabo est installé dans la poterne principale. Au rez-de-chaussée de chaque aile ; les cuisines étaient munies d’un réservoir intermédiaire particulier. L’eau potable est pompée dans le puis situé à proximité.
Etat des deux réservoirs d’eau avant les travaux de restauration. Photographie CESFS, 09/2002.
Salle des réservoirs d’eau. Photographie MJR 25/05/2024.
Pièce 43a
Salle du puits / Brunnenraum
A Strasbourg, les forts détachés de type Biehler, à fossé sec, sont munis d’un seul puits, installé dans une pièce située près de la poterne sous traverse en capitale. Au fort Frère, le puits fait une quarantaine de mètre de profondeur, suivi par forage artésien jusqu’à la nappe phréatique. Ces profondeurs varient en fonction de l’emplacement du fort.
Le puits dispose d’un dispositif de pompage qui permet de remplis les deux réservoirs d’eau potable situés à proximité. Initialement il s’agissait d’un dispositif manuel, puis vers le début du XXe siècle, d’un petit moteur au benzol et finalement d’un moteur électrique qui permettaient un remplissage automatique des deux réservoirs, qui étaient munis d’un flotteur avec contacteur.
En 1900, le règlement de garnison précise que c’est le garde du génie, dénommé Wallmeister, qui détient les clefs d’accès au puits et salle des réservoirs. La garnison était obligée de passer par lui pour remplir les réservoirs.
Pour éviter les chutes dans le puits, les autorités militaires avaient fait couler un bloc de béton sur le puits. A partir du début de la restauration du fort au cours de l’année 2000, un membre de l’association a commencé à s’attaquer à la courageuse restauration du puits en démolissant petit à petit le bloc de béton au marteau et burin.
Le puits avait été sécurisé par l’armée française en coulant un bloc de béton. Voici son état après les premiers travaux de restauration, travail titanesque pour supprimer la gangue de béton à l’aide d’un burin. Photographie CESFS, 09/2002.
Etat du puits après restauration complète. Photographie MJR 25/05/2024.
Pièce 46a
Porche d’entrée de la poterne principale
A Strasbourg, les forts détachés à fossé sec ou à fossé plein d’eau sont munis d’un porche d’entrée, qui renferme un pont-levis à bascule et une entrée protégée par une porte-grille à deux battants, un portail blindé à deux battant, muni d’une petite porte additionnelle, de dispositifs de flanquement de l’entrée qui ont été muré lors des travaux de modernisation et d’une rainure destinée à permettre la fermeture de cette entrée principale en cas de siège, avec des rails de chemin de fer.
L’ensemble de ce dispositif d’entrée a été entièrement modifié et abaissé de presque un mètre dans le cadre des travaux de modernisation suite à la crise de la brisance en 1887-1890 environ.
En règle générale, on trouve à l’intérieur du porche, une inscription comportant le ou les noms du ou des officiers-ingénieurs du service impérial des fortifications de Strasbourg, qui ont surveillés les travaux, ainsi que la date. Au fort Frère, il s’agit du capitaine von Oidelmann (Hauptmann von Oidelmann 1874 » et du capitaine Neumann « Hauptmann Neumann 1875 ». Le premier a d’ailleurs signé le plan-projet du fort.
Le porche d’entrée avant les travaux de restauration. Photographie CESFS 24/03/2001.
Inscription située à l’intérieur du porche d’entrée de la poterne principale. Photographie CESFS, 09/2002.
Pièce 48
2e couloir transversal
Aile droite obturée
2002
Portail d’accès à la cour droite obturé par un mur de rails de chemin de fer. Photographie CESFS, 09/2002.