Les locaux d'artillerie
Jusqu'aux années 1870, l'artillerie utilise encore de la poudre noir faite de souffre, de salpêtre et de charbon. Celle-ci est très sensible à l'humidité et doit donc être stockée dans des tonneaux ou des caisses hermétiques dans de vastes magasins à poudre de guerre. De ce fait, le fort dipose, sous les rempart et au plus près des pièces de locaux d'artillerie où les artilleurs remplissent de poudre les obus et les gargousses, petits sacs de toile contenant la poudre servant à propulser l'obus. Les locaux se composent de magasins à projectiles d'une laboratoire, d'un magasin à poudre d'usage (Verbrauchspulvermagazin), d'une pièce de stockage des fusées et un local à monte charge. Ce denrier permet d'acheminer obus et charge propulsive dans la traverse abris sutuée à côté des canons
Le dispositif de mise à feu de la charge explosive de l'obus, la fusée, est monté et rêglé juste avant le tir.
Les locaux d'artillerie droits
Le magasin à poudre du flanc gauche
Le monte charges à munitions